Alors que les écoles ferment leurs portes et que les cours laissent place aux jeux et au repos, une autre réalité beaucoup plus sombre guette certaines jeunes filles : le risque de mariage précoce.
En période de vacances, loin du regard protecteur de l’école et de ses encadrants, de nombreuses filles sont confrontées à des pressions familiales et sociales qui peuvent les mener vers un destin qu’elles n’ont pas choisi. Le mariage précoce prive les jeunes filles de leur droit à l’enfance, à l’éducation, à la santé et à l’autonomie.
🎒 L’école en pause, les risques augmentent
Le temps libre des vacances devrait être synonyme d’épanouissement, de découvertes et de jeux. Mais dans certaines familles, cette période devient le moment “idéal” pour organiser un mariage en catimini, souvent sans le consentement de la jeune fille concernée. Ce phénomène, motivé par des raisons économiques, culturelles ou sociales, a des conséquences dramatiques sur leur avenir.
👧🏽 Une enfance volée
Se marier à 13, 14 ou 15 ans, c’est :
- Dire adieu à l’école,
- Être exposée aux grossesses précoces et aux risques sanitaires qui en découlent,
- Porter des responsabilités d’adultes bien avant l’heure.
🗣️ Ensemble, disons NON !
Les parents, les leaders communautaires, les enseignants et tous les adultes ont un rôle à jouer. Protéger nos filles, c’est leur permettre de rêver, d’apprendre, de choisir.
EVA-Togo lance un appel à la vigilance pendant ces vacances : restons mobilisés pour détecter et prévenir toute tentative de mariage précoce.
📢 Ce que nous pouvons faire :
- Sensibiliser dans les familles et les communautés
- Dialoguer avec les jeunes filles pour renforcer leur confiance
- Signaler les cas suspects aux autorités compétentes
- Encourager l’éducation comme alternative d’avenir
❤️ Protéger une fille, c’est élever une nation
Ces vacances, soyons les gardiens de leurs rêves, pas les témoins silencieux de leur abandon.
Ensemble, faisons de chaque jeune fille une enfant protégée, une élève soutenue, une femme libre.